Valentin Aubertin VALENTIN AUBERTIN
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Ciné-concert

09-10-2025

Je suis allé voir un ciné-concert au NJP : Whiplash.

Rien de trop nouveau en apparence — j’avais déjà vu le film trois ou quatre fois, et j’avais déjà vécu l’expérience d’un ciné-concert.

Mais cette fois, c’était différent. Unique, même.

Le premier ciné-concert que j’avais vu, Metropolis, relevait presque de la fusion totale entre image et musique : un film muet où le son ne fait qu’un avec le visuel, où l’orchestre est une voix continue, un flux parallèle.

Avec Whiplash, tout était plus intra-diégétique — la musique que l’on entend dans Whiplash est celle que jouent les personnages eux-mêmes. C’est comme si l’on arrachait la substance sonore du film pour la propulser hors de l’écran, dans la réalité.

Federico García Lorca disait :
Le théâtre, c’est la poésie qui sort du livre pour descendre dans la rue.
Eh bien, cette expérience m’a donné envie de dire :
Ce ciné-concert, c’est la fiction qui sort de l’écran pour descendre dans la rue.